Le rapport de l'agence sanitaire française (ANSES) 2016 conclu notamment à un effet possible des radiofréquences chez l'enfant sur :
- les fonctions cognitives
- le bien-être
L'ANSES recommande notamment :
- l'adaptation des valeurs limites d'exposition réglementaires afin de prendre en compte les spécificités des enfants
- de limiter l'utilisation par les enfants des dispositifs électroniques émetteurs (tablettes, téléphones...)
- de poursuivre la recherche scientifique
L’ANSES a publié en 2019 un rapport dans lequel elle recommande que des mesures soient prises afin que les utilisateurs ne soient plus exposés à des DAS supérieurs à la limite légale. Elle rappelle que les effets sur la santé dus à cette surexposition du corps sont méconnus en raison du manque d’études disponibles et que des effets biologiques sur l’activité cérébrale sont possibles.
Les enfants absorbent jusqu’à 10 fois plus d’ondes que les adultes
Dans sa monographie publiée en 2013 sur les effets des champs électromagnétiques radiofréquences, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC - OMS) conclut, sur la base des résultats publiés par Christ et al. (2010), que le téléphone mobile étant plus près du cerveau des enfants que du cerveau des adultes, l’exposition moyenne à un téléphone mobile, pour une utilisation similaire, est augmentée d’un facteur 2 pour le cerveau et de plus d’un facteur 10 pour la moelle osseuse.
De plus, les propriétés diélectriques de certains tissus tels que la moelle osseuse et l’os varient en fonction de l’âge. La conductivité de ces 2 tissus est plus élevée chez les enfants que chez les adultes, et l’énergie reçue après une exposition à une source radiofréquences est donc plus élevée.
https://www.anses.fr/fr/system/files
/AP2012SA0091Ra.pdf , Page 58, 2.1.3